L'ONOMATOPÉE en italien
Urrah [urra]Signification
Cri de joie, de victoire
Grido di gioia, di vittoria
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La voyelle [u] est associée à la conception d’un espace
ponctuel.
Pourquoi ?
SENS PREMIER DES PHONÈMES
[u] est associée à l’implication
du corps du locuteur.
Pourquoi ?
Parce que pour prononcer [u] on ferme presque la bouche, le locuteur sent le flux d’air sortir par une
petite ouverture.
Parce que pour prononcer [u], le dos de la langue se
place contre le palais à l’arrière de la bouche. Les
lèvres sont projetées en avant et arrondies, ce qui
ajoute un volume de résonnance supplémentaire.
L’espace de la bouche est organisé en fonction du
point d’articulation de la voyelle de l’arrière vers
l’avant selon le parcours du flux d’air expulsé : plus
la voyelle est arrière, plus le locuteur prend
conscience de l’intérieur de sa bouche qui sert de
résonnateur. Cette association est renforcée par
l’ajout d’un résonateur au niveau des lèvres.
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La consonne [r] est associée à
un mouvement de remontée
vers une limite de départ qui
échappe.
Pourquoi ?
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La voyelle [a] est associée à la
conception d’un espace
étendu.
Pourquoi ?
Parce que pour prononcer [ʁ], la pointe de la langue
reste collée derrière les dents du bas, le dos de la
langue se rapproche de la luette pour créer une voie
étroite dans laquelle l’air expulsé est contracté ce qui
provoque une turbulence. La luette peut
éventuellement vibrer.
Le rapprochement de la langue et de la luette, et le
resserrement ainsi créé, permettent au locuteur de
localiser approximativement un seuil interne lors du
frottement du flux d’air au passage de ce seuil. Mais
la friction n’est pas une fermeture complète,
l’occlusion reste inaboutie, la définition d’un point-
limite aussi.
Quand le /R/ est grasseyé, la luette vibre : ce qui
renforce la sensation d’une occlusion non tenue.
Parce que pour prononcer [a], la langue s’abaisse au
fond de la bouche, ce qui entraîne le plus grand degré
d’ouverture de la bouche, le locuteur sent le flux d’air
sortir par la bouche grande ouverte.