TON ONOMATOPÉE
Ding Dong [dingdõg]ou[dε̃gdõg]Signification
Miaulement du chat
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La consonne [d] est associée à
la détermination d’un point de
départ sur un mouvement de
retour vers le locuteur.
Pourquoi ?
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La consonne [g] est associée
au point de départ d’une
action mais évoqué de
manière rétrospective.
Pourquoi ?
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La sonnerie Ding ! peut être
prononcée [d] + [i]+ [n] + [g]
ou [d] + [ε̃] + [g].
La voyelle [i] est associée à la
conception d’un espace
ponctuel.
Pourquoi ?
Parce que pour prononcer [m], on ferme les lèvres et
on expulse l’air par le nez. L’air ne passe pas par la
bouche mais par les fosses nasales.
La nasalité est associée à un mouvement retour vers
le locuteur car le nez sert de résonateur. Le locuteur
prend conscience de l’intérieur de son nez au moment
de l’expulsion du flux d’air.
La fermeture des lèvres est associée à la
détermination d’une limite car les lèvres bloquent
l’air.
Parce que pour prononcer [g], le dos de la langue
touche le voile du palais, le bout de votre langue ne
bouge pas et touche les dents du bas, l’air bloqué
s’accumule dans la cavité buccale et s’échappe d’un
seul coup, les cordes vocales vibrent et ajoutent de la
sonorité au moment où la fermeture se relâche.
La sonorité est associée à un mouvement de retour
faible car la bouche sert de résonateur. Le locuteur
prend conscience de l’intérieur de sa bouche au
moment de l’expulsion du flux d’air.
La fermeture créée par la langue et le palais est
associée à la détermination d’une limite car la langue
bloque l’air en un point précis juste avant
l’échappement brutal de l’air.
Parce que pour prononcer [i], la pointe de la langue se
place derrière les dents inférieures, les lèvres sont très
écartées en « sourire » mais presque fermées. Le
locuteur sent le flux d’air sortir par une petite
ouverture.
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La consonne [n] est associée à
une régression totale à partir
d’une limite de départ interne.
Pourquoi ?
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La voyelle [ε̃] est associée à la
conception d’un espace
moyen et à un mouvement de
régression.
Pourquoi ?
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La sonnerie Dong ! est
prononcée [d] + [õ] + [g].
La voyelle [õ] est associée à
un espace moyen intérieur.
Pourquoi ?
Parce que pour prononcer [m], on ferme les lèvres et
on expulse l’air par le nez. L’air ne passe pas par la
bouche mais par les fosses nasales.
La nasalité est associée à un mouvement retour vers
le locuteur car le nez sert de résonateur. Le locuteur
prend conscience de l’intérieur de son nez au moment
de l’expulsion du flux d’air.
La fermeture des lèvres est associée à la
détermination d’une limite car les lèvres bloquent
l’air.
Parce que pour prononcer [ε̃], la bouche est peu
ouverte et les lèvres sont étirées horizontalement, le
bout de la langue touche les dents du bas, comme
pour [ε], mais à la différence de [ε] où l’air ne sort
que par la bouche, pour [ε̃] l’air sort à la fois du nez et
de la bouche.
Comme pour [ε], la position intermédiaire et
l’ouverture moyenne permettent au locuteur de
concevoir un espace moyen.
La nasalité est associée à un mouvement retour vers
le locuteur car le nez sert de résonateur. Le locuteur
prend conscience de l’intérieur de son nez au moment
de l’expulsion du flux d’air.
Parce que pour prononcer [õ], la bouche est presque
fermée et les lèvres sont arrondies, la langue est en
arrière. C’est la version nasale de la voyelle orale [o]
mais dans ce cas l’air passe par le nez.
La nasalité est associée à un mouvement retour vers
le locuteur car le nez sert de résonateur. Le locuteur
prend conscience de l’intérieur de son nez au moment
de l’expulsion du flux d’air.