Le langage de la bande dessinée
QUELQUES NOTIONS

Lire et écrire la bande-dessinée
Le langage de la bédé se construit sur une idée simple: placer une image après l’autre pour exprimer le passage du temps. De ce premier code ont découlé d’autres codes, pour exprimer le mouvement, l’émotion, le son, l’intensité et le ton de la voix, la pensée, les odeurs ou encore les variations du récit (ellipse, flashback).
Commençons par poser le vocabulaire…
Une planche de bédé est composée de plusieurs bandes (ou strips), succession horizontale d’images.
Une case (ou vignette) est une image délimitée par un cadre, qui peut se composer de bulles (ou phylactères) qui contiennent les paroles ou les pensées d’un personnage reproduites au style direct.
L’appendice, relié au personnage, permet d’identifier le locuteur.
Les cases peuvent également contenir des cartouches, encadrés rectangulaires contenant des éléments narratifs et descriptifs: c’est la voix du narrateur.

Trois autres éléments sont extrêmement importants pour que le récit puisse se déployer, et les situations prendre vie:
– les onomatopées, des mots qui représentent des sons (le bruitage de la bande-dessinée);
– les idéogrammes, des icônes, des symboles et des petits dessins qui expriment une pensée ou un sentiment;
– les tirets de mouvements, des petits traits de forme variable qui soulignent le mouvement d’un élément de l’image.

Un exemple pour comprendre
Structure d’une planche
