l'ONOMATOPÉE en français
Aïe [ajə]Signification
Cri de douleur
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La voyelle [a] est associée à la conception d’un espace étendu.
Pourquoi ?
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La semi-consonne [j] est associée à la conception d’un espace ponctuel, comme la voyelle [i] .
Pourquoi ?
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La voyelle [ǝ] comme dans le mot « je » (ou, en français parisien, [ø] comme dans le mot « vieux ») est associée à la conception d’un espace vide.
Pourquoi ?
Parce que
pour prononcer [a], la langue s’abaisse au fond de la bouche, ce qui entraîne le plus grand degré d’ouverture de la bouche, le locuteur sent le flux d’air sortir par la bouche grande ouverte.
La suite [a] + [j] (+ [ə]) est associée à la conception d’un espace étendu qui se réduit à un espace ponctuel suivi de celle d’un espace vide.
Parce que
Pour prononcer [j], le bout de la langue touche les dents du bas, et, comme pour [i], les lèvres sont écartées en « sourire » mais presque fermées. Le locuteur sent le flux d’air sortir par une petite ouverture.
La suite [a] + [j] (+ [ə]) est associée à la conception d’un espace étendu qui se réduit à un espace ponctuel suivi de celle d’un espace vide.
Parce que
pour prononcer [ǝ], les lèvres sont légèrement avancées (un peu plus avancées pour [ø]), la langue est en avant et touche les dents du bas, la bouche est légèrement ouverte (Originairement une voyelle moyenne centrale non arrondie, [ə] est devenue en français parisien une voyelle mi-fermée antérieure arrondie : [ø]). La légère ouverture et la légère avancée des lèvres provoquent un léger prolongement du parcours du flux d’air qui ne rencontre aucun obstacle.
La suite [a] + [j] (+ [ə]) est associée à la conception d’un espace étendu qui se réduit à un espace ponctuel suivi de celle d’un espace vide.